Les prix du pétrole ont augmenté dans les premières heures de négociation mercredi après deux jours de tendance à la baisse. Dans l’attente de l’approbation des politiques strictes de la Réserve fédérale américaine lors de la réunion d’hier après-midi, ainsi que la possible réduction des réserves américaines de pétrole brut, ont dépassé les inquiétudes concernant la demande en Chine et ont fait monter le prix du pétrole. Le prix du baril de pétrole Brent de la mer du Nord a augmenté de 34 cents, soit 0,45 %, à 76 dollars et 24 cents hier. Mais le pétrole West Texas Intermediate se négocie à 1,28 cents de dollars, ce qui équivaut à une baisse de 1,78 % de 70,50 cents de dollars.
Se référant au Federal Open Market Committee de la Federal Reserve Bank of America, les chercheurs d’AZ Bank ont déclaré que Jerome Powell, le chef de la Réserve fédérale, devrait faire des déclarations strictes au Congrès, ce qui indique que le comité prévoit une augmentation des taux d’intérêt dans les mois à venir et une forte inflation à court terme. Les remarques de Jerome Powell fourniront des indices importants sur les actions de la plus grande économie du monde concernant les taux d’intérêt de la banque centrale. Selon certains responsables politiques de la Réserve fédérale américaine, l’objectif de cette banque est de réduire l’inflation afin que la plus grande économie du monde puisse reprendre son processus de croissance et que la demande de pétrole puisse être renforcée.
La diminution possible des réserves américaines de pétrole brut a également soutenu le prix du pétrole. On estime que les réserves de pétrole brut du pays ont diminué de 400 000 barils par jour au cours de la semaine se terminant le 16 juin. La préoccupation concernant l’amélioration de la demande en Chine, en tant que premier importateur mondial de pétrole, est l’un des obstacles à la hausse des prix du pétrole. La Chine a abaissé mardi son taux directeur pour la première fois en 10 mois. Cette mesure a été prise après que les données économiques du pays ont montré que les ventes au détail et la production en usine n’avaient pas réussi à maintenir leur taux de croissance plus tôt cette année.