La banque suisse UBS reste optimiste malgré la récente forte baisse des prix du pétrole et s’attend à ce que le pétrole Brent revienne dans la fourchette de 90 à 100 dollars le baril sous l’influence des contraintes d’approvisionnement.
les analystes d’UBS ont écrit dans une note : La consommation mondiale de pétrole est bien soutenue malgré les prévisions officielles plus faibles des États-Unis et les restrictions volontaires de l’offre de la part des principaux producteurs. Le pétrole brut Brent s’échangeait autour de 80 dollars le baril jeudi et se situait près de son plus bas niveau en trois mois. Les prix du pétrole brut Brent ont chuté d’environ 20 dollars le baril depuis leur sommet de septembre.
Selon les analystes d’UBS, le risque de rupture d’approvisionnement n’a pas disparu sous l’influence des tensions géopolitiques, mais selon le scénario de base de la banque, les risques géopolitiques ne s’intensifieront pas.
L’Arabie saoudite et la Russie ont confirmé dimanche qu’elles continueraient à limiter leur offre excédentaire jusqu’à fin 2023. Compte tenu du ralentissement de la demande saisonnière au début de chaque année et des inquiétudes persistantes concernant la croissance économique, UBS s’attend à ce que cette réduction volontaire de l’offre se poursuive jusqu’au premier trimestre 2024.
Selon un rapport de Reuters, la banque britannique Barclays a abaissé mercredi de 4 dollars ses prévisions concernant les prix du pétrole Brent en 2024, faisant référence à la résilience de l’offre pétrolière américaine et à la production plus élevée du Venezuela suite à des exemptions temporaires des sanctions américaines, à 93 dollars le baril.
Les analystes de cette banque ont annoncé que la récente baisse des prix du pétrole était due à la réapparition des inquiétudes concernant la demande de carburant et que la réduction du risque géopolitique n’était pas impliquée.