Les prix élevés des moutons suscitent des inquiétudes en Algérie avant l’Aïd al-Adha. La demande accrue associée à une offre réduite de moutons locaux a entraîné une augmentation des prix du bétail sur les marchés algériens. Les prix varient entre 60 000 et plus de 110 000 dinars algériens, une hausse par rapport à l’année précédente où ils se situaient entre 60 000 et 90 000 dinars.
Le recensement officiel a révélé que le nombre de têtes de moutons en Algérie n’a pas dépassé 17 millions, bien en deçà des 36 millions précédemment enregistrés. Pour protéger le bétail, les autorités ont distribué plus de 1,44 million de quintaux d’orge à des éleveurs.
L’importation de moutons romains a été effectuée pour répondre à la demande croissante, mais des rumeurs sur la vente de moutons vivants ont été démenties par l’Algérienne des Viandes Rouges. Les prix élevés sont attribués à divers facteurs, notamment la hausse des coûts d’élevage et la diminution du nombre d’éleveurs.
Les organisations de consommateurs ont demandé l’importation de moutons pour l’abattage pendant l’Aïd al-Adha, tandis que les associations commerciales ont appelé à des mesures pour soutenir les éleveurs. Certaines voix ont plaidé en faveur de mesures à long terme pour augmenter le cheptel national, soulignant que l’importation n’est qu’une solution temporaire.
Des préoccupations ont également été exprimées quant à l’impact du changement climatique sur l’agriculture et l’élevage en Algérie. Des efforts sont nécessaires pour développer des stratégies résilientes et durables face à ces défis.