Les prix du pétrole ont affiché une légère hausse mercredi lors des échanges, soutenue par des tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient.. Le Brent s’est négocié à 76,60 dollars le baril, enregistrant une hausse de 0,16 %, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a atteint 73,37 dollars le baril, avec une augmentation de 0,23 %.
L’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis a publié mardi son rapport sur les perspectives énergétiques à court terme, ajustant ses prévisions concernant les prix du pétrole brut. L’EIA anticipe un équilibre entre l’offre et la demande sur le marché américain cette année, mais a réduit ses prévisions pour les prix du WTI, désormais estimés à 80,21 dollars le baril, soit une baisse de 2 % par rapport à la prévision précédente.
Cette révision est attribuée à une récente tendance baissière des prix, en partie due à des inquiétudes concernant l’état de l’économie mondiale. La baisse des prix, exacerbée par une réduction de la demande, contraste avec une offre limitée.
Malgré une révision à la baisse des prévisions de prix annuels moyens, le rapport d’Oil Price suggère une hausse future des prix du Brent, avec des prévisions se situant entre 85 et 90 dollars d’ici la fin de l’année. Cette perspective est soutenue par les réductions de production décidées par le groupe OPEP+ et la diminution des réserves de pétrole. Goldman Sachs, quant à elle, anticipe que le prix plancher du Brent sera maintenu à 75 dollars le baril, malgré les préoccupations macroéconomiques qui pourraient peser sur les prix.
Le prix du pétrole a récemment chuté de 6 %, en ligne avec les tendances observées sur les marchés financiers. Cette baisse est attribuée à des statistiques de l’emploi inférieures aux attentes aux États-Unis et aux craintes croissantes d’une récession économique. Les inquiétudes des investisseurs concernant une potentielle récession ont entraîné une fuite des marchés, accentuant les pressions à la baisse sur les prix du pétrole.
En parallèle, une demande plus faible en Chine a également contribué à cette tendance baissière. Toutefois, Goldman Sachs souligne que le risque de baisse significative est limité. La demande reste robuste en Occident et en Inde, et le nombre de contrats spéculatifs sur les marchés est faible, ce qui soutient les prix du pétrole dans les semaines à venir.
Malgré les fluctuations récentes, Goldman Sachs reste optimiste quant à la stabilité des prix du pétrole. Les analystes de la banque d’investissement estiment que la fourchette de prix de 75 à 90 dollars pour le Brent sera maintenue, avec une prévision selon laquelle les prix devraient rester soutenus malgré les incertitudes économiques.
Bien que les prix du pétrole aient récemment subi des pressions à la baisse dues à des préoccupations économiques et des tendances de demande plus faibles, les facteurs géopolitiques et les politiques de production de l’OPEP+ jouent un rôle crucial dans le soutien des prix. La prévision à court terme indique une résilience des prix malgré les incertitudes macroéconomiques, avec une tendance haussière probable pour les mois à venir.