Le prix du pétrole a fluctué mercredi, influencé par des facteurs contradictoires tels que la perturbation de la production américaine à cause de l’ouragan Francine qui a provoqué l’arrêt de près de 24 % de la production pétrolière et 26 % de la production de gaz dans le golfe du Mexique, a créé une crainte de rupture d’approvisionnement. D’autre part, le ralentissement économique en Chine et aux États-Unis fait craindre une baisse de la demande mondiale, exerçant une pression à la baisse sur les prix.
Malgré ces turbulences, le prix du Brent a légèrement rebondi mercredi, atteignant 69,53 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) s’est redressé à 66,10 dollars. Ces hausses restent cependant fragiles, succédant à une chute de 3 dollars la veille, où le Brent avait touché son plus bas niveau depuis 2021.
Dans son dernier rapport mensuel, l’OPEP prévoit que la demande de pétrole augmentera de 2,03 millions de barils par jour en 2024, ce qui est inférieur à l’estimation de 2,11 millions de barils par jour figurant dans le rapport du mois précédent. L’OPEP a également abaissé son estimation de la croissance de la demande pétrolière l’année prochaine de 1,78 million à 1,74 million de barils par jour.
Mais l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis a déclaré mardi que la demande mondiale de pétrole atteindrait un niveau record cette année, mais que la croissance de la production serait inférieure aux prévisions précédentes.
Selon Reuters, les prix du pétrole ont été soutenus par la baisse des stocks américains de pétrole brut. Citant les statistiques de l’American Petroleum Institute publiées mardi, des sources du marché ont annoncé que les stocks américains de pétrole brut avaient diminué de 2,793 millions de barils et que les stocks d’essence avaient diminué de 513 mille barils au cours de la semaine se terminant le 6 septembre.
Les analystes interrogés par Reuters avaient estimé que la semaine dernière, les stocks américains de pétrole avaient augmenté d’environ 1 million de barils et que les stocks d’essence avaient diminué de 0,1 million de barils.
Les analystes s’attendent à ce que le marché continue à être tiraillé entre ces différents facteurs,, et l’instabilité pourrait persister dans les mois à venir, en raison de ces facteurs économiques et climatiques.et il est probable que cette instabilité se poursuive dans les mois à venir.