Aujourd’hui, premier jour de la nouvelle année, les prix mondiaux du pétrole restent à des niveaux élevés. Le baril de Brent s’échange à 74,64 dollars, enregistrant une hausse de 0,88 %, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) atteint 71,72 dollars, marquant une augmentation de 1,03 %.
Selon Reuters, les prix du pétrole ont enregistré une baisse de près de 3 % en 2024, marquant ainsi une deuxième année consécutive de déclin. Cette tendance résulte principalement de plusieurs facteurs :
La reprise économique post-COVID semble avoir perdu son élan, en particulier en Chine, où les prévisions de demande restent faibles. Cela a conduit l’OPEP+ et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à revoir à la baisse leurs prévisions de croissance de la demande pour 2024 et 2025.
Les États-Unis ont atteint un pic de production de 13,46 millions de barils par jour en octobre, entraînant un excédent d’offre. Cette augmentation complique les efforts de l’OPEP+ pour stabiliser le marché par des réductions de production.
Les perturbations causées par le conflit en Ukraine, qui avaient initialement fait grimper les prix, ont diminué. Par ailleurs, les faibles perspectives de demande limitent l’efficacité des politiques de l’OPEP pour soutenir les prix.
Les faibles taux d’intérêt, notamment de la Réserve fédérale américaine, stimulent temporairement la croissance économique, augmentant ainsi la demande énergétique à court terme.
Les économistes estiment que les prix du pétrole Brent se stabiliseront autour de 70 dollars le baril en raison de l’excédent d’offre et des perspectives de demande mitigées, notamment en Chine. Cependant, tout changement majeur dans les politiques de l’OPEP+ ou une amélioration inattendue des données économiques chinoises pourrait influer sur cette tendance.
Bien que les prix actuels reflètent une légère hausse, le marché pétrolier demeure sous pression en raison des défis liés à l’équilibre entre l’offre et la demande. Les investisseurs et analystes continueront de surveiller de près les politiques des grandes économies, les décisions de l’OPEP+, et les indicateurs économiques clés pour ajuster leurs prévisions.