La Banque mondiale, dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales continue à considérer le climat des affaires et des investissements en Algérie parmi les plus complexes de la région, en le classant généralement parmi 190 pays au 157ème rang, sans aucun progrès significatif.
L’évaluation globale de la Banque mondiale reste négative, l’économie algérien ne montre aucun progrès significatif ni changement fondamental dans le processus d’investissement, malgré les promesses et les engagements pris par les gouvernements successifs, le classement de l’Algérie reste inchangé dans le rapport de 2020 par rapport à 2019. L’Algérie reste toujours à la traîne dans le classement régional.
Selon l’estimation de La Banque mondiale, la trajectoire des investissements et des entreprises algériennes s’est heurtée à de nombreux obstacles, confrontés à de nombreux risques et d’incertitudes qui minent cet environnement pour les investisseurs, en identifiant 5 risques liés au climat des affaires et des investissements en Algérie: la mauvaise gestion de la gouvernance, suivis des répercussions des fluctuations et des chocs des prix de l’énergie, des défaillances du système financier et bancaire et des défis du facteur de sécurité vu les risques d’instabilité perçus dans la région.
Selon le rapport de la Banque mondiale, l’Algérie occupe la 152e place du classement des entreprises en phase de démarrage ou de réalisation du projet. Le deuxième indicateur concerne le traitement des permis de construire, où l’Algérie se classait au 121ème rang avec 19 procédures contre 15,7 pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Le coût de la scène est estimé à 6,5% de la valeur de l’entrepôt ou de l’unité. L’indice de contrôle de la qualité de la construction connait un retard de 12 sur 15.
Vient ensuite l’indice d’interconnexion électrique, dans lequel l’Algérie se classait au 102ème rang comparée au 165ème rang de l’indice d’enregistrement et de restriction de propriété
Le système bancaire reste l’un des maillons les plus faibles du processus d’investissement et d’affaires, l’Algérie se classant au 181ème rang dans l’Indice Access, soulignant l’absence de distribution de données aux entreprises et aux particuliers, (le manque de distribution de données de crédit positives et négatives et l’accès aux informations de crédit pour les emprunteurs).
En outre, le système fiscal est également impuissant, l’Algérie se classant au 158ème rang, bien que la pression fiscale reste relativement élevée d’environ 18% et que les retenues sur les salaires représentent environ 30% du total des impôts et de la perception de l’impôt.
En ce qui concerne le commerce transfrontalier ou le commerce extérieur de biens et services, l’Algérie se classait au 172ème rang au parcours d’exportation complexe, au 113ème rang dans l’indice d’application ou de matérialisation des contrats et au 81ème du classement des litiges ou postures insolvables.