L’Assemblée populaire nationale (APN) a approuvé une nouvelle loi sur les hydrocarbures visant à redynamiser le secteur pétrolier et gazier du pays en le rendant plus attractif pour les investisseurs.
Le Parlement a également approuvé le budget 2020, qui prévoit des réformes pour ouvrir d’autres secteurs de l’économie à la propriété étrangère de la majorité, alors que l’Algérie souffre de la contraction des revenus de l’État.
La législation vise à lutter contre la baisse des revenus énergétiques.
Le président doit faire adopter le budget, mais on ne sait pas encore si Ben Saleh attendra après les élections. La loi sur les hydrocarbures entrera en vigueur une fois publiée au Journal officiel.
Les partenaires étrangers de Sonatrach, ont hésité à investir ces dernières années, se plaignant de contraintes administratives et de clauses contractuelles peu attrayantes.
Cela a eu un impact négatif sur les pays membres de l’OPEP et les exportateurs de gaz, ce qui a entraîné une forte baisse des recettes totales d’exportation des hydrocarbures, qui représentent 60% du budget de l’État et 94% des recettes d’exportation totales.
Le gouvernement a plusieurs fois averti que les ventes d’énergie à l’étranger diminueraient encore dans les prochaines années en raison d’une augmentation de la consommation intérieure, qui augmenterait de 7% par an.
La nouvelle loi comprend des incitations fiscales, des procédures administratives réduites, le partage de la production, la gestion des risques et des services participatifs, ainsi que de nouveaux types de contrats.
Selon un législateur Ali Jarbaa, la loi améliorerait la compétitivité du secteur de l’énergie et stimulerait l’exploration dans un contexte de concurrence intense sur les marchés internationaux.
Compte tenu de la baisse des recettes énergétiques, le budget 2020 prévoit une réduction de 9,2% des dépenses publiques et un déficit de 7,2% du PIB.
Toutefois, le soutien, une question politiquement sensible, reste inchangé à 8,4% du PIB.