Suite à l’attaque des deux pétroliers dans le golfe d’Oman, les cours mondiaux de pétrole ont monté, Jeudi après-midi.
Le baril a connu une augmentation de 4% à 62,25 dollars pour le Brent. Alors qu’il avait, au contraire, terminé la séance de mercredi sous les 60 dollars, une première depuis le début de l’année 2019. A son tour, le WTI (West Texas Intermediate), a grimpé à 53 dollars ce jeudi Immédiatement après la propagation de la nouvelle, les États-Unis ont accusé l’Iran d’avoir commis ces attaques, en se fondant sur ses informations concernant le type d’armes utilisées, sans fournir de preuves concrètes à l’appui de cette affirmation.Mais à Téhéran, ils ont rejeté ces accusations
Cette crise a fait grimper les prix sur les 12 derniers mois. L’Iran a vu sa production chuter entre avril et mai. Une baisse dont profite l’Arabie Saoudite, son concurrent géopolitique.
A fin de paralyser le marché, Téhéran a menacé de fermer le détroit d’Ormuz, « la réalité est que l’Iran ne peut pas se permettre de le faire » car « une telle action entraînerait l’usage de la force et une escalade de la situation », a estimé John Hall, analyste chez Alfa Energy.