Le géant français de l’électricité, EDF, a fermé le début de cette semaine, des réacteurs nucléaires dans deux centrales du sud de la France en raison de la canicule. Les partisans de l’énergie nucléaire se vantent de leur rôle dans la réduction de la carbonisation mais cela peut-il être une énergie du futur si l’avenir sera plus chaud?
Les températures caniculaires de cette semaine, dépassant les 40 ° C dans de nombreuses régions de la France, ont amené EDF à arrêter la production des centrales nucléaires de Golfech (Tarn-et-Garonne) et du Tricastin (Drôme).
Les réacteurs nucléaires ont besoin de grandes quantités d’eau pour les refroidir et environ deux tiers des 58 réacteurs français sont alimentés en eau par des rivières proches. Une fois le refroidissement terminé, l’eau réchauffée est rejetée dans la rivière. Mais les sécheresses récentes ont abaissé les niveaux d’eau dans Garonne et Rhône aussi la vague de chaleur a augmenté la température de l’eau.
EDF a suivi la réglementation française qui stipule que pour protéger la vie végétale et animale, la production d’électricité doit être interrompue lorsque la température de l’eau dépasse 28 °C ou lorsque le niveau et le débit du fleuve sont bas. Mais le géant de l’électricité a insisté sur le fait qu’il n’y aurait aucun impact sur l’approvisionnement en électricité.
«Les approvisionnements en électricité ne sont absolument pas menacés par les arrêts intermittents ou les réductions d’énergie», a déclaré Etienne Dutheil, responsable de la production nucléaire chez EDF, «À titre de comparaison, en hiver, nous avons besoin de 100 GW. Cet été, nous n’avons jamais dépassé les 60 GW malgré l’utilisation croissante de la climatisation».