Le 1er mai à Paris a été marqué par de nouvelles tensions, alors que des manifestants aux revendications diverses ont affronté les forces de l’ordre. Le Bureau du Procureur de Paris a annoncé que 35 personnes étaient en garde à vue, tandis que 57 membres des forces de sécurité ont été blessés lors des affrontements.
Malgré quelques moments de calme, des scènes de confrontation ont éclaté, aboutissant à l’arrestation de quatre individus pour violence contre les autorités. Bien que le ministère de l’Intérieur ait estimé la participation à 121 000 manifestants en France, la CGT avait préalablement annoncé un chiffre plus élevé.
À Paris, 12 policiers et gendarmes ont été blessés, dont sept par une bombe artisanale. Dans d’autres régions, comme Auvergne Rhône-Alpes, 22 personnes ont été interpellées pour diverses infractions, dont deux policiers blessés.
L’atmosphère était tendue alors que le cortège se dirigeait vers la place de la Bastille, avec des incidents signalés et des interpellations. Des « éléments radicaux » ont tenté de dégrader des commerces, mais ont été stoppés par l’intervention rapide des forces de l’ordre.
À Lyon, des casseurs ont attaqué une agence bancaire, entraînant plusieurs interpellations, tandis qu’à Nantes, des violences et des dégradations ont été signalées lors d’une manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes.
La situation a également été marquée par des actes de violence, avec des manifestants blessés par des matraques, nécessitant une prise en charge médicale à Paris.