Au moins 46 personnes, dont 37 enfants, ont tragiquement perdu la vie par noyade lors d’une célébration d’une fête hindoue dans l’est de l’Inde, selon un haut responsable du gouvernement local. Les victimes se sont noyées dans des incidents distincts dans l’État du Bihar alors qu’elles participaient à des bains et à des rituels dans des rivières et des étangs dont le niveau avait considérablement augmenté à cause des récentes inondations, a précisé un responsable du département de gestion des catastrophes du Bihar. « Les gens ont sous-estimé le danger lié au niveau de l’eau des rivières » en s’y baignant pendant la fête, a déclaré ce responsable souhaitant garder l’anonymat.
Ce festival, célébré par les mères pour le bien-être de leurs enfants, s’est transformé en une tragédie collective lorsque l’enthousiasme religieux a éclipsé les dangers évidents liés aux conditions aquatiques. Un responsable du département de gestion des catastrophes du Bihar a indiqué que les participants avaient sous-estimé les risques posés par le niveau de l’eau en s’y baignant durant la fête.
Les autorités locales ont exprimé leur inquiétude quant à la gestion de la sécurité lors de festivals religieux, souvent marqués par des affluences importantes. Les incidents tragiques survenant lors de tels événements soulignent la nécessité de protocoles de sécurité renforcés, en particulier pour la gestion des foules et l’évaluation des risques environnementaux. Des événements antérieurs, comme la bousculade en Uttar Pradesh en juillet, ayant coûté la vie à plus de 120 personnes, illustrent les dangers potentiels liés à la combinaison de la ferveur religieuse et des grandes foules.
Ce drame est également lié aux effets croissants du changement climatique, qui aggravent la fréquence et l’intensité des inondations. Les scientifiques mettent en garde contre le fait que ces conditions rendent les rituels impliquant des bains dans des rivières et des plans d’eau particulièrement périlleux. Il est impératif que les autorités reconnaissent ce lien et instaurent des mesures de prévention rigoureuses, telles que des avertissements clairs et des restrictions sur les activités dans les zones à risque pendant les festivals.
Les autorités locales doivent assumer leurs responsabilités pour gérer de tels événements. Il est crucial d’accroître la sensibilisation des participants aux risques encourus, de mettre en œuvre des protocoles de sécurité stricts et de renforcer les infrastructures pour prévenir de futures tragédies. Les communautés doivent également être encouragées à faire des choix éclairés concernant leur participation aux rituels, en tenant compte des conditions environnementales et des alertes émises par les autorités.
La tragédie survenue au Bihar lors du Jitiya Parv doit être perçue comme un appel urgent à l’action. La sécurité des fidèles pendant les festivals religieux ne doit pas être compromise par des pratiques qui ignorent les risques environnementaux croissants. Il est temps que les autorités indiennes s’engagent pleinement à protéger la vie humaine tout en respectant les traditions culturelles.