Dans une interview récente, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a suggéré que la guerre en Ukraine pourrait être terminée si l’OTAN accordait l’adhésion aux territoires ukrainiens actuellement sous contrôle gouvernemental.
Il a insisté sur le fait que l’OTAN devait reconnaître les frontières internationalement reconnues de l’Ukraine, excluant les territoires occupés par la Russie. Bien que Zelensky ait précisé que son gouvernement n’avait jamais reçu de proposition formelle sur ce sujet, il a avancé que l’obtention de l’adhésion de l’Ukraine pour ses territoires incontestés pourrait ouvrir la voie à des négociations diplomatiques pour récupérer les régions occupées par la Russie.
Cette déclaration marque un tournant par rapport aux précédentes positions de Zelensky, qui avait rejeté l’idée d’une adhésion partielle à l’OTAN, réaffirmant l’engagement de l’Ukraine envers son intégrité territoriale, y compris le retour des territoires occupés par la Russie.
Du côté militaire, les forces ukrainiennes poursuivent leurs offensives, revendiquant avoir frappé un dépôt de pétrole à Rostov, en Russie, et détruit une station radar dans la région de Zaporizhia, deux infrastructures cruciales pour l’armée russe. Ces opérations font partie de la stratégie plus large de l’Ukraine visant à affaiblir les capacités militaires de la Russie.
En parallèle, la structure du commandement militaire ukrainien a été réorganisée avec la nomination du général Mykhailo Drapatyi comme nouveau commandant des Forces terrestres ukrainiennes, succédant à Oleksandr Pavliuk. Drapatyi, qui a joué un rôle essentiel dans la défense de Kharkiv et la reconquête de Marioupol, bénéficie d’une solide expérience.
Du côté russe, l’armée continue de subir de lourdes pertes, avec des rapports faisant état de plus de 2 000 soldats tués en une seule journée, établissant un nouveau record de pertes. Cela fait suite aux récentes victoires ukrainiennes dans les régions de Donetsk et de Zaporizhia, où les avancées russes ont suscité de sérieuses inquiétudes.