Le président de la France fait la sourde oreille aux demandes de son peuple et ne cherche qu’à «refroidir» les rues avec une table de négociation vide, explique les analystes.
La France est toujours paralysée par la grève et même avec l’arrivée de Noël puisque pour le moment, il n’y a pas de «changement» à l’initiative du président français, Emmanuel Macron, concernant la réforme des retraites qu’il a annoncée.
Ainsi, les analystes politiques ont accusé le président français de « sourd aux demandes des syndicats et des millions de personnes qui sont descendues dans la rue encore et encore pour protester contre l’application de leur politique néolibérale ».
« Ce qu’il entend, c’est gagner du temps avec la proposition de négociation tout à fait vide pour tenter de refroidir la rue et le gouvernement n’a pas l’intention de renoncer à sa proposition de réforme des retraites, aucun progrès ne soit réalisé lors d’une réunion prévue le 7 janvier entre les syndicats et l’exécutif, qui poursuivrait la grève.
Des trains annulés et de nombreuses lignes de métro coupées, c’est la situation en France depuis les premiers jours de décembre à cause de la grève contre la réforme des retraites. Ils n’ont même pas donné de trêve pour les vacances de Noël.
L’absence d’accord avec les syndicats signifie qu’il n’y aura pas de trêve pour Noël. Les syndicats majoritaires se sont engagés à maintenir le chômage jusqu’au nouveau grand jour de manifestations, prévu le 9 janvier.
Les syndicats considèrent cette réforme du système de retraite français comme une régression sociale, qui prévoit de fusionner les 42 régimes existants en un seul système et de retarder l’âge de la retraite, de 62 à 64 ans, de deux ans pour bénéficier d’une pension complète.
Macron renonce à sa pension à vie d’anciens présidents de France pour calmer les esprits pour ce privilège en pleine controverse pour sa réforme des retraites.
En plein conflit le président français, Emmanuel Macron, s’est prêté à la vedette dans un acte symbolique pour devenir le premier président gaulois dans plus de 50 années d’abandon de la rente viagère de 6220 euros bruts (6900 dollars) par mois que tous les dirigeants français reçoivent après leur départ, quels que soient leur âge ou leur pouvoir d’achat.
Tel que rapporté dimanche par l’Élysée, Macron, dont le mandat s’étend jusqu’en 2022, a également décidé de ne pas faire partie du Conseil constitutionnel français à sa sortie de l’Élysée. Il s’agit de la plus haute instance constitutionnelle française, que les ex-plaignants intègrent désormais avec le droit de percevoir 13 500 euros (15 000 $) par mois.
La France vit un cauchemar quelques jours après le début des vacances de Noël. Depuis le 5 décembre dernier, les syndicats français entretiennent une impulsion avec le gouvernement pour la réforme des retraites, avec l’appel à des grèves dans les transports publics et des manifestations dans les principales villes de ce pays européen, sans pour l’instant être annoncé trêve à la fois pour les vacances de Noël et pour la fin de l’année.
Le président français a demandé samedi aux syndicats des transports de suspendre pendant les vacances de Noël les grèves déclenchées en raison de la réforme des retraites, afin d’éviter des altérations dans les déplacements de milliers de Français.
Cependant, le manque d’accord avec les syndicats a signifié qu’il n’y aura pas de trêve à ce moment-là pendant que les voyageurs auront du mal à rentrer chez eux pour les vacances.
Malgré les difficultés rencontrées dans le pays, de nombreux citoyens défendent le droit des syndicats à protester contre cette réforme du système de retraite français, qui prévoit de fusionner les 42 régimes existants en un seul système et de retarder l’âge de la retraite de deux ans, de 62 à 64 ans, pour percevoir une pension complète. Les syndicats appellent cela une régression sociale.
Les troubles sociaux qui existent parmi les Français s’ajoutent aux protestations du mouvement des «gilets jaunes», qui mettent les Français en alerte rouge chaque semaine depuis le 17 novembre 2018, pour défendre le pouvoir d’achat et contre la hausse des prix, Entre autres questions.