Dix sept manifestants et militants du hirak , interpellés lors de la marche nocturne en date du 23 novembre écoulé ,ont été condamné ce lundi 2 mars à cinq de prison ferme par le procureur de la république près du tribunal Sidi M’hamed, annonce aujourd’hui le comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Selon le CNLD, « le verdict est tombé sur le procès en appel. Deux mois de prison ferme contre 17 activistes à Mostaganem », soulignant qu’ils ont été condamnés déjà par le tribunal à 6 mois de prison ferme. »
Par ailleurs, le même tribunal a requis également la nuit de dimanche une peine de six mois de prison à l’encontre de la hirakiste Yasmine Si Hadj. Arrêté le vendredi 21 février 2020 lors de la 53e marche du vendredi à Alger, elle est poursuivi pour “incitation à attroupement non armé”, et ce, conformément à (l’article 100 alinéa 1 du code pénal), indique le CNLD .
Au total, près de 1400 manifestants poursuivis en justice, depuis le début du hirak du 22 février en Algérie, selon un bilan rendu public par le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et rapporté par le quotidien El Watan.
Dans ce contexte, le coordinateur du CNLD a fait savoir dans une déclaration au même quotidien qu’il « reste encore 142 détenus d’opinion et politiques et 1345 poursuites judiciaires, toutes liées au Hirak ».