L’ex directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a requis hier mercredi 3 juin une lourde peine de 15 ans de prison ferme assortie d’un millions DA d’amende par le procureur de la République près le tribunal de Boumerdes, rapporte l’agence officielle.
Selon la même source, le procureur de la république près le même tribunal a requis cinq ans de réclusion contre Chafik, fils de Hamel, et 500.000 DA d’amende. Les deux accusés sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, dont le ‘’détournement de foncier agricole’’, ‘’trafic d’influence’’ et ‘’abus de fonction’’.
Lors du procès, Abdelghani Hamel a souligné qu’il n’a exercé aucune pression sur les responsables dans la wilaya de Tipaza pour l’obtention de son fils Chafik de la parcelle de terrain.
Dans le même contexte , des peines allant de 5 à 10 ans et des amendes ont été requis à l’encontre de l’ex directeur des domaines de la wilaya de Tipasa, Bouamrane Ali et l’ex directeur de l’industrie et des mines de la même wilaya, Haddoud Abderrezak, ainsi que Bouamama Madjid, ancien conservateur foncier de Koléa, Djai Djai Salim, ancien chef de la sûreté de la wilaya de Tipasa, Kheznadji Djamel, l’actuel directeur général des domaines ainsi que Zerad Abdelhakim, un investisseur privé.
Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, notamment “détournent de foncier agricole”, “abus de fonction”, “trafic d’influence”, “bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’Etat à l’effet d’augmenter les prix et modifier la qualité des matériaux et des services et des délais de livraison”.