Air Algérie : une vaste opération de revalidation de 600.000 billets

La compagnie aérienne Air Algérie a lancé l’opération de revalidation de quelques 600.000 billets nationaux et internationaux ayant été achetés mais non consommés en raison de la suspension des vols le 18 mars dernier pour stopper la propagation du nouveau Coronavirus, a déclaré le porte parole de la compagnie, Amine Andaloussi à l’agence officielle,
« Air Algérie procède actuellement à la mise à jour de ses données de billetterie. Depuis le 18 mars dernier, 17.000 vols ont été annulés ce qui équivaut à 600.000 billets domestiques et internationaux », a indiqué Amine Andaloussi, précisant que depuis le lancement de l’opération, entamée hier dimanche, les agences d’Air Algérie connaissaient un flux important de clients «dont la plupart sont venus revalider leurs billets pour les reporter à une date ultérieure»,
Les employés du service commercial d’Air Algérie, reprennent progressivement leurs activités, avec la réouverture au public, hier dimanche 21 juin, des cinq principales agences de la compagnie aérienne nationale à Alger, Oran, Annaba, Constantine et Ouargla, après avoir été équipées des moyens de prévention contre la pandémie, selon les normes et les recommandations sanitaires.
Le porte parole de Air Algérie a souligné que la modification des billets achetés se fait gratuitement dans la même classe durant toute leur validité et avant la date de voyage prévue, indiquant que les clients d’Air Algérie peuvent bénéficier de « modifications sans frais dans la même cabine et pour toute destination dans le même pays » pour des voyages allant jusqu’au 31 mars 2021.
Pour ceux qui veulent un remboursement de leurs billets devront cependant se contenter d’un « voucher », à savoir un billet valable jusqu’au 31 décembre 2021, et qui donne lieu à un remboursable en cas de non-utilisation au delà de cette date.
Pai ailleurs, M. Andaloussi a tenu à rappeler que la reprise effective du trafic aérien n’était pas une décision dépendant d’Air Algérie mais qu’elle était une prérogative du président de la République.