Placés récemment sous interdiction de quitter le territoire national (ISTN ), les deux fils du défunt le chef d’état-major de l’ANP Ahmed Gaïd Salah ,Adel et Boumediène font l’opbjet de plusieurs enquêtes judiciaires sur l’origine d’ « une fortune colossale », amassée majoritairement du temps de l’ex-wali de Annaba El Ghazi, actuellement en prison, rapporte le quotidien El Watan .
En effet, les services de sécurité ont entamé une enquête afin de déterminer en premier lieu la fortune et les biens mal acquis des deux fils du défunt général Ahmed Gaïd Salah, a révélé le journal El Watan.
Selon le même média dans son édition de ce 31 août, Adel et Boumediène ont réussi à acquérir une fortune titanesque, en profitant de l’influence de leur défunt père,mais également grâce à d’anciens hauts responsables qui « répondaient favorablement à toutes leurs sollicitations », dont l’ex-wali de Annaba, Mohamed El Ghazi, actuellement incarcéré à la prison d’El Harrach et cité par ailleurs dans l’affaire de la sulfureuse « Madame Maya ».
Adel et Boumediene sont en effet à la tête de plusieurs entreprises, de biens immobiliers et de terrains, indique le quotidien national, soulignant que les deux ont pu acquérir dans le cadre du dispositif Calpi, actuellement Calpiref, plusieurs entreprises au dinar symbolique.
Parmi les nombreuses entreprises acquises au dinar symbolique la Sarl AGB Aïn Yagout (le nom éponyme du village natal de leur défunt père à Batna). L’entreprise est spécialisée dans la transformation du blé dur et tendre. Acquise en 2013, Boumediène recevait, dès le premier jour de l’achat, son quota de blé de l’OAIC, même si l’entreprise n’existait qu’administrativement.
Durant cette même période, une autre entreprise a vu le jour dans le cadre du même dispositif la Sarl Righia, cette entreprise est spécialisée dans l’embouteillement de l’eau de source. La société a été construite sur trois hectares, pour passer à la faveur d’une récente extension à dix hectares.
La même source rappel à titre d’exemple que Adel Ahmed Gaïd possède un port sec dans la ville, ainsi que le holding sis au boulevard Amirouche à Annaba et le régional journal Edough News, qui bénéficiait des milliards en publicité accordée par l’ANEP sans que les tirages ne soient vendus. Il disposait aussi de plusieurs villas, achetées dans le cadre des ventes aux enchères sans aucun concurrent face à lui.