Le ministre de la santé, Abderahmane Benbouzid, de la population et de la réforme hospitalière, a affirmé hier mercredi 23 septembre que la décision de fixer la date de la rentrée scolaire est entre les mains du ministère de l’éducation, qui travaille en collaboration avec le ministère de le santé et par arrêté du président de le République et du conseil des ministres.
Lors de son passage à la chaine I de la radio nationale, Le Pr Benbouzid a expliqué que la décision sera prise en collaboration avec le ministère de la Santé et en se basant sur l’avis du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus en Algérie. Il insiste dans ce cadre que la rentrée scolaire “doit avoir lieu” même si la situation épidémiologique ne s’améliore pas.
Le premier responsable du secteur de la santé a souligné que les élèves et les enseignements ainsi que le personnel administratif seront soumis à des mesures de prévention dont la distanciation sociale et le port du masque, révélant également que le comité scientifique, a proposé un calendrier au ministère de l’Education pour éviter les rassemblements.
Selon Abdrahmane Benbouzid, la décision serait prise de mettre en place, en prévision de cette rentrée, la double vacation qui consiste à diviser la même classe en deux groupe, l’un la matinée et l’autre l’après-midi, de façon à rendre possible la distanciation sociale entre les élèves.
Concernant le transport entre les Wilayas, le ministre est dit « franchement opposé, mettant en avant le risque de flambée de la pandémie, ajoutant que « le virus circule d’une personne à une autre et surtout d’une wilaya à une autre, la décision n’est pas facile, elle n’est pas du ressort du ministère de la santé ».
Par ailleurs, le ministre de la santé a déclaré que l’Algérie n’a pas encore triomphé de l’épidémie et continue son combat contre elle, et que grâce aux efforts des professionnels de la santé et les citoyens, les résultats satisfaisants on été enregistrés à cet égard, réaffirmant que les chiffres annoncés son vrais et que cette dynamique doit être préservée, surtout à la lumière de ce que vivent de nombreux pays actuellement en Europe qui fait face à la deuxième vague ».