Les éléments de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ont arrêté l’ homme soupçonné d’ « usurpation de fonction de cadre auprès des services de la présidence de la République, d’escroquerie de cadres supérieurs, de pratiques de chantage et de corruption, et d’activités subversives sur les réseaux sociaux », a fait savoir ce lundi 28 septembre dans un communiqué le ministère de la défense nationale.
« Dans le cadre des efforts consentis visant à lutter contre la corruption et à contrecarrer les pratiques de chantage et d’escroquerie susceptibles de porter atteinte aux institutions de l’Etat, les services de la police judiciaire relevant de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure ont procédé, le 16 septembre 2020, à l’interpellation du dénommé « Zohir Ansel » dit « Karim Sifou », prétendu président du pseudo Conseil des Jeunes Algériens », détaille le document du MDN .
Selon le ministère de la défense , « cette interpellation intervient suite à une enquête et une poursuite minutieuse qui a abouti à l’implication du mis en cause dans des affaires d’usurpation de fonction de cadre auprès des services de la présidence de la République, d’escroquerie de cadres supérieurs, de pratiques de chantage et de corruption, et d’activités subversives sur les réseaux sociaux », le suspect prétend, également, entretenir des liens de parenté avec des hauts responsables de l’Etat, civils et militaires », souligne la même source.
Le communiqué a affirmé que l’accusé a été présenté, le 20 septembre 2020 devant le procureur de la république près de tribunal de rouïba où le juge d’instruction a décidé de le mettre sous mandat de dépôt au niveau de l’établissement pénitentiaire d’El Harrach.
Le prévenu est accusé pour plusieurs chefs d’inculpation à savoir : immixtion, sans qualité, dans les fonctions publiques civiles ou militaires » « usurpation de fonction » et « escroquerie », informe le MDN.
Par ailleurs, le MDN a rappelé que le dénommé « karim sifou » a fait l’objet de dix-sept (17) condamnations entre 2002 et 2012 par les tribunaux de Khenchla et Oum El Bouaghi, dans des affaires d’usurpation de fonction et trafic d’influence, et faux et usage de faux ».