Sous le slogan “Novembre 1954: la libération, Novembre 2020 : le changement”, la campagne pour le référendum populaire du 1er novembre sur le projet de révision constitutionnelle commence ce mercredi 7 octobre, la première depuis 1996, rapporte l’agence officielle.
L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a détaillé les conditions de la tenue de cette campagne. Selon l’ANIE, cette campagne “prônera la transparence et impartialité“, et cela inclura aussi des compagnes de sensibilisation portant sur “l’importance” de cette consultation populaire d’un “Etat moderne au service du citoyen”.
D’après l’ANIE, la campagne sera menée par les partis ayant un groupe au niveau des deux chambres du Parlement, ou de dix sièges au sein de l’APN et Conseil de la nation ou des sièges au sein des assemblées locales (APW et APC) dans 25 wilayas. Il s’agit principalement du FLN, du RND, du MPA, Front El Moustakbal et de TAJ.
Pour le MSP, le parti a appelé à voter Non au référendum, tandis que le RCD, le FFS et El Adala sont contre le projet de révision constitutionnelle,
L’ANIE autorise les associations nationales qui bénéficient d’une représentation effective au moins au niveau de 25 wilayas à participer à la campagne référendaire ainsi que les membres du gouvernement et les personnalités politiques, notre l’ANIE et repris par l’APS.
Par ailleurs, l’expression directe à la télévision et à la radio et le temps de parole réservé aux intervenants ont été programmée par l’ANIE en concertation avec l’ARAV (Autorité de régulation de l’audiovisuel).
En outre, la campagne peut être dirigée, également, par voie d’affichage, l’attribution de dépliants, de correspondances ainsi que tous les moyens écrits ou électroniques. « L’expression directe est ouverte à ceux qui sont favorables et à ceux qui sont contre le projet de révision constitutionnelle. C’est cela le débat démocratique. Un débat contradictoire pacifique, dans le respect et dans lequel les intervenants doivent mettre l’intérêt de l’Algérie au-dessus tout. A la fin, c’est le peuple qui tranche », a fait savoir Mohamed Charfi, président de l’ANIE, à la radio nationale.
Le président de l’ANIE a affirmé également que « les conditions du déroulement de la consultation populaire du 1er novembre seront les mêmes que celles dans lesquelles s’est déroulée l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, marquée par la transparence et l’impartialité. »