De lourdes peines ont été réclamées ce mercredi 14 janvier à l’encontre de Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal par la cour d’Alger dans les affaires du montage automobile et le financement de la campagne électorale pour le 5ème mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
En effet, le procureur général près de la cour d’Alger a demandé ne peine d’emprisonnement de 20 ans à l’encontre des deux anciens premiers ministres, ahmed ouyahia et abdelmalek sellel, assortie d’une amende d’un (1) million de da pour chacun d’eux.
La cour d’Alger a également requis 15 ans de prison ferme et un million de dinars d’amende contre les anciens ministres de l’industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda.
En outre, une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million da a été réclamé contre l’ancien président de forum les chefs d’entreprises (FCE), ali haddad, ainsi que les hommes d’affaires hassan arbaoui, ahmed mazouz et mohamed baïri.
Quant à l’ancienne wali de boumerdès, yamina zerhouni, et hadj-saïd malek et aouaroun mohamed, les accusés risquent dans ces dossiers 10 ans de réclusion.
Pour leur part, le fils de l’ancien premier ministre, fares sellel ainsi qu’amine tira, mustapha abdelkrim, mohamed alouane, anciens cadres de ministère de l’industrie, la même juridiction a requis huit (8) de prison et une amende d’un (1) million DA.
Pour les personnes morales, le Parquet général a requis de les voir condamnées à des amendes fermes équivalant à cinq fois le maximum des peines prononcées à l’encontre des personnes physiques, avec confiscation des sommes d’argent saisies, interdiction aux employés d’exercer leurs droits civiques et familiaux et exclusion, pour une durée de cinq ans, des marchés publics.
Les accusés sont poursuivis pour les chefs d’inculpation liés à la corruption, détournement de fonds publics, octroi d’indes privilèges, notamment en matière de montage automobile, et financement occulte de le campagne électorale de l’ancien candidat à le présidentielle d’avril 2019.