Les algériens ont été encore une fois au rendez-vous pour le 112vendredi du hirak populaire dans la capitale Alger et plusieurs wilayas du pays pour revendiquer le départ du système politique actuel, et l’instauration d’une Algérie nouvelle, régie par un Etat de droit et de démocratie, et une justice indépendante.
Les manifestants présents en grand nombre ont réitéré les revendications du Hirak en brandissant de banderoles et de pancartes portant plusieurs messages tels que « non à le torture », « une souveraineté populaire, une justice indépendante, une presse libre » ou encore une large banderole où il y est écrit « Algérie libre et démocratique ».
Les protestants ont dénoncé la répression contre les activistes du Hirak, et ont réclamé la libération des détenus d’opinion en scandant des slogans réclamant la libération de détenus «Libérez nos enfants», «Prenez nous tous en prison, le peuple ne s’arrêtera pas» ou «Détenus, on ne s’arrêtera pas».Ils ont également exprimé leur rejet des élections législatives prévues le 12 juin prochain.
Par ailleurs, plusieurs manifestants, ont exprimé hier vendredi leur solidarité au mineur Said Chetouane et aux cinq activistes impliqués dans son affaire et qui ont été placés jeudi sous mandat de dépôt.
Des hommes politiques et défenseurs des droits de l’homme ont pris part dans cette marche appelée par les militants « vendredi de l’unité » dont notamment l’avocat Mustapha Bouchachi, le président de l’association RAJ, Abdelouahab Fersaoui, l’ancien secrétaire national du front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri et le sociologue Nacer Djabi, Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbes, ainsi que Karim Tabou, responsable de la formation non agrée Union démocratique et sociale (UDS ).