Les partis politiques et autres listes indépendantes engagés dans les élections législatives du 12 juin ont entamé officiellement ce jeudi 20 mai leur campagne électorale pour convaincre les électeurs de la pertinence de leurs programmes.
La loi organique relative au régime électorale stipule que « la campagne électorale est déclarée ouverte 23 jours avant le date de scrutin » et « s’achève 3 jours avant le date de scrutin ». Elle énonce que « nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit », faire campagne, en dehors de la période prévue par la loi et que tout candidat aux élections « bénéficie d’un accès équitable aux médias audiovisuels autorisés ».
La loi stipule aussi que tout candidat ou personne qui participe à une campagne électorale doit s’abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination.
Près de 1500 listes de candidatures, dont plus de la moitié sont présentées par des indépendants, ont été approuvées par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) pour prendre part à ce scrutin.
Pour prendre en charge des dépenses financières induites par ce scrutin, une enveloppe de 8,8 milliards de dinars a été débloquée pour les législatives du 12 juin, selon un décret présidentiel signé par le président Tebboune. Ce budget est consacré à la prise en charge des dépenses de quatre départements ministériels, chargés de la préparation et de l’organisation de ce scrutin, à savoir celui des Affaires étrangères (670 millions de dinars), de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (7,195 milliards), le ministère de la Justice bénéficie d’une enveloppe financière de 150 millions, tandis que celui de la Communication se voit octroyer un budget de 785 millions.
Par ailleurs, Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a décidé l’octroi, à partir d’hier mercredi , d’une aide de 300 000 DA aux jeunes candidats indépendants de moins de 40 ans, pour couvrir leurs frais de campagne électorale pour les législatives du 12 juin, C’est ce qu’a annoncé hier mercredi à Médéa, le président de l’Autorité nationale de surveillance des élections (ANIE), Mohamed Charfi.