Les services de sécurité ont précédé, hier vendredi 21 mai 2021, à l’arrestation de plus de 800 personnes dans 18 wilayas du pays, lors du 118e vendredi de mobilisation populaire , empêchée dans plusieurs villes dont la capitale, a fait savoir le vice-président de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), Saïd Salhi et repris par plusieurs médias.
« Sur 800 manifestants pacifiques interpellés à la 118e marche du Hirak, près de 40 personnes ont été mise en garde dont une dizaine de femme », a précisé le représentant de LADDH.
Selon la ligue algérienne de défense des droits de l’homme, environ 34, d’entre les personnes interpellées, ont été placées en garde à vue dans les wilayas d’Alger, Skikda, Mila, Bordj Bou Arreridj Constantine et Tizi-Ouzou et devront être présentées devant les procureurs de la République dès le demain dimanche 23 mai 2021.
Pour sa part, le CNLD a fait état de l’arrestation de 173 personnes à Bouira où la marche a tourné à l’affrontement entre les manifestants et les forces anti-émeutes de la police qui ont empêché la marche du Hirak. Toutes les personnes arrêtées ont été relâchées.
Suite au déploiement d’un impressionnant dispositif policier dans plusieurs wilayas, les manifestations ne se sont pas déroulées dans la plus part des villes, à l’exception des wilayas de Béjaia, Tizi Ouzou et Bouira.
A rappeler que ces interpellations interviennent quelques jours après le communiqué du ministère de l’Intérieur au sujet des marches hebdomadaire, dont lequel le département de Kamel Beldjoud avait souligné la nécessité de déclarer toute manifestation avant sa tenue.