Pas moins de 22 wilayas sont concernées par le stress hydrique et pour lesquelles des mesures d’urgence ont été engagées par les pouvoirs publics afin de garantir un seuil acceptable d’alimentation en eau potable, a dévoilé le secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Smaïl Amirouche.
Intervenant hier lundi 28 juin sur les ondes de la chaine 1 de la radio nationale, M. Amirouche a fait savoir que ces wilayas sont fortement impactées par une réduction drastique des précipitations dans les régions ouest et centre du pays durant ces trois dernières années, rassurant que «dans chaque région du pays, des solutions, à court et moyen terme, sont mises en place pour renforcer l’alimentation en eau potable».
Selon le SG du ministère des ressources en eau, la rareté de la pluie a induit une sévère diminution des volumes d’eau emmagasinés dans les barrages allant de 35 à 40% par an.
Dans le même sillage, le représentant du ministère a affirmé que des programmes d’urgences ont été lancés au niveau des 22 wilayas touchées par ce stress hydrique », précisant que « certains programmes ont donné des résultats était donné que le déficit était gérable, tandis que d’autres régions la situation est plus lourde ».
En fait, pour tenter de soulager les régions touchées par la rareté de la pluviométrie, les pouvoirs publics ont lancé des solutions de remplacement à travers des projets de transfert d’eau de barrages , dont notamment le projet de transfert au niveau de la wilaya de Sidi Bel Abbes qui sera alimentée à partir du mois de juillet, dans les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arreridj qui seront alimentées à partir du barrage d’Aghil Amedda vers celui de Meouane, ainsi que le transfert d’eau à partir du barrage Oudjet Mellegue pour alimenter les wilayas de Tébessa et de Souk-Ahras.
Concernant les 8 wilayas du centre du pays (Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Ain Defla, Médéa, Bouira et Tizi Ouzou), M. Amirouche a fait état de solutions urgentes qui ont été mises en place pour assurer le transfert de l’eau à partir du barrage Ghrib vers celui de Bouromi à Ain Defla devant alimenter le Grand Alger, à savoir la partie ouest de la capitale et partiellement la wilaya de Blida.
Par ailleurs , la même source a mentionné qu’un autre programme de réalisation de 75 forages, pris en charge par l’entreprise SEAAL sur ses financements propres et 100 autres forages financés sur le budget de l’Etat, sont en cours de finalisation.