La France a décidé de placer les voyageurs en provenance de l’Algérie dans sa liste rouge, en raison dans la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 dans le pays, rapporte ce jeudi 19 août, le journal « Le Parisien » citant un arrêté du ministère de la Solidarité et de la Santé publié sur le journal officiel français.
Cette décision concerne également le Maroc, tandis que le Tunisie se trouve déjà dans cette liste depuis plusieurs semaines. En effet, les deux pays figuraient jusqu’au là sur la liste orange qui comprend les pays “où la circulation du virus existe encore, mais est maîtrisée et où il n’y a pas de variant préoccupant”, précise le gouvernement français.
A partir de ce samedi 21 juillet, les personnes non vaccinées devront réaliser un test PCR ou antigénique dans les 24 heures précédant leur embarquement et un test antigénique systématique à leur arrivée en France ainsi qu’un isolement obligatoire de 10 jours à partir du moment ou ils posent le pied sur le sol français, selon l’arrêté du ministère de la Solidarité et de la Santé.
Le gouvernement français souligne également que les personnes non vaccinées venant de l’Algérie doivent avoir un motif impérieux pour venir en France.
Les arrivants vaccinés devront prouver leur statut vaccinal. “Seuls les vaccins autorisés par l’EMA (Pfizer (Comirnaty), Moderna, AstraZenecca (Vaxzevria) et Johnson & Johnson (Janssen)) sont acceptés dans ce cadre”, indique le gouvernement français.
L’Algérie rejoint ainsi la liste des 20 autres pays placés sur liste rouge : Afghanistan, Afrique du Sud, Argentine, Bangladesh, Brésil, Colombie, Costa Rica, Cuba, Indonésie, Maldives, Mozambique, Namibie, Népal, Oman, Pakistan, République démocratique du Congo, Russie, Seychelles, Suriname et Tunisie et le Maroc.
Depuis le mois de juillet dernier, l’Algérie connait une flambée des contaminations par le coronavirus due au variant Delta. 92% des contaminations sont dues au variant Delta durant cette troisième vague qui frappe l’Algérie, avait déclaré récemment le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), Dr Fawzi Derrar.