La Police algérienne a procédé à l’arrestation de 27 personnes présumées membres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) dans les villes de Kherrata et Beni Ourthilane en 48 heures, a annoncé la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) dans un communiqué rendu public hier lundi et rapporté par l’agence officielle APS.
En effet, vingt-cinq (25) présumés membres du MAK ont été arrêtés dans la ville de Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa tandis que les deux (2) autres ont été interpellés à Beni Ourthilane dans la wilaya de Sétif, ont précisé les services de la Sûreté Nationale.
Les services de sécurité ont affirmé que les personnes arrêtées durant ces dernières 48 heures, sont accusées « tenté de semer la discorde et la terreur », de « trouble à l’ordre public », d’ « incitation au rassemblement » et d’ « atteinte l’unité nationale ».
Les mis en cause sont poursuivis également de « tenter de réactiver des cellules dormantes de cette organisation terroriste, sur injonction de parties à l’étranger ».
Selon la Sûreté nationale, les membres de ce «groupe criminel ont eu recours à des agressions et à des hold-up de magasins commerciaux», suite à quoi des éléments de la sûreté ont intervenu, pour rétablir l’ordre et protéger les citoyens et leurs biens, tout en ajoutant que des éléments de la Sûreté nationale ont été blessés par des jets de pierre et d’objets durs et tranchants ».
De plus, la perquisition des domiciles des mis en cause, sur ordre du Parquet territorialement compétent, a permis de découvrir « des accessoires de tenues militaires, du matériel, un détecteur de métaux, des armes blanches, des cachets falsifiés portant la mention ‘a voté’ et ‘a voté par procuration’, des registres administratifs, des drapeaux du ‘MAK’ et des téléphones portables », ont indiqué les mêmes services.
La ville de Kherrata a été le théâtre ces derniers jours d’affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants après la répression dans cette ville d’un rassemblement en soutien aux détenus d’opinion.
Il est utile de rappeler que le Haut Conseil de la Sécurité (HCS) avait classé en mai dernier le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) ainsi que le mouvement RACHAD classés comme “organisations terroristes” .