Face à la stabilité de la situation sanitaire lié à la propagation de la covid-19 , le ministère de la santé Abderrahmane Benbouzid a lancé un appel aux directeurs de santé des wilayas à reprendre progressivement les activités hospitalières.
Lors d’une réunion par visioconférence, tenue hier mardi avec les directeurs de santé publique de wilaya, en présence des cadres de l’administration centrale de son département, le premier responsable du secteur de la santé dans le pays a donné ses instructions aux directeurs de santé des wilayas pour reprendre progressivement leur activité normale au service du citoyen après l’amélioration de la situation pandémique, observée depuis la fin du mois de janvier ».
Dans le même sillage, le Pr Benbouzid a également insisté sur l’importance de maintenir un niveau élevé de vigilance et de renouveler les mesures de protection et de prévention.
Par la même occasion, le ministre a garanti un stock suffisant de médicaments, de moyens de protection et de lits, tout en assurant « la disponibilité de l’oxygène et des médicaments sauf pour certains cas isolés qui ont été pris en charge ».
Au cours de la même rencontre qui s’inscrit dans le cadre des rencontres hebdomadaires d’évaluation relatives à la situation épidémiologique du Coronavirus, l’intrvenant a insisté sur la « nécessité pour le service des urgences médicales de fournir diverses spécialités qui servent le patient et facilitent sa prise en charge »,
Le ministre annonce le renforcement de l’hôpital de Beni Messous et de l’EHS, El Hadi Flici d’El-Kettar avec deux nouveaux services d’anesthésie et de réanimation, rappelant la levée du gel sur les projets suspendus du secteur de la Santé à l’échelle nationale, et qui « devront être réalisés dans le respect de la priorité et des délais fixés selon les exigences de chaque wilaya. »
Par ailleurs, le ministre a exprimé « sa satisfaction de la stabilité actuelle de la situation pandémique », qui se veut, selon lui, le fruit de « la coordination et de la mobilisation collective de tous les acteurs du secteur de la santé pour éviter à l’Algérie une quatrième vague de ce virus dangereux ».