Le général et l’ancien ministre de la défense nationale, khaled nezzar , sera de nouveau entendu par la justice suisse dans le cadre de son affaire de crimes de guerre, à partir de septembre prochain,
Déjà ciblé par un mandat d’arrêt international émis par le tribunal militaire de Blida, il doit à nouveau faire face, le 8 et 9 septembre, à la procédure judiciaire lancée contre lui en Suisse par l’ONG TRIAL International, qui “lutte contre l’impunité des crimes internationaux et soutient les victimes dans leur quête de justice”.
« La procédure pénale à l’encontre de Khaled Nezzar se poursuit en Suisse. Les auditions reprendront en septembre 2019. Nezzar est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en Algérie », annonce Trial sur sa page Twitter.
Cette affaire a commencé en 2011 quand la police suisse a interpellé Khaled Nezzar suite à une plainte de l’ONG suisse TRIAL International. Accusé de crimes de guerre, le chef militaire algérien a été remis en liberté avec autorisation de quitter le territoire helvétique. Mais en 2017, le ministère public de la Confédération (MPC) a classé l’affaire remettant en cause l’existence d’un conflit armé au cours de la période concernée, à savoir entre 1990 et 1994.
En 2018, le Tribunal pénal fédéral (TPF) annulait cette décision et relançait la procédure. En réponse à la décision de la justice Suisse, Alger avait décidé de réduire au niveau le plus bas ses relations avec la Confédération helvétique.
Pour rappel, un mandat d’arrêt international a été émis, récemment à l’encontre de khaled nezzar et son fils lotfi nezzar et l’homme d’affaire Farid Benhamidine par la justice militaire algérienne.