Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune vient d’installer officiellement ce lundi 20 juin 2022, les membres du Conseil supérieur de la jeunesse au palais de la nation.
La cérémonie d’installation, s’est déroulée en présence du président du Conseil de la Nation, M. Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale, M. Brahim Boughali, du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, du Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, Saïd Chanegriha, du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf, du Secrétaire général à la Présidence de la République, Mohamed El-Amine Messaid, de Conseillers du président de la République, des membres du Gouvernement, ainsi que des cadres de l’Etat.
L’installation officielle du Conseil supérieur de la jeunesse vient concrétiser l’un des 54 engagements du Président Tebboune, qui a veillé personnellement à leur mise en œuvre dans les meilleurs délais au titre des priorités de réforme politique, économique et sociétale.
Le Conseil supérieur de la jeunesse, est un organe consultatif placé auprès de Présidence de la République qui formule des avis et des propositions sur le rôle de la jeunesse dans différents domaines et son implication dans la prise des décisions.
Le chef de l’Etat a nommé, mardi dernier, Mustapha Hidaoui au poste de président du Conseil supérieur de la jeunesse, organe créé en vertu d’un décret présidentiel en date du 27 octobre 2021, conformément aux dispositions de la Constitution de 2020.
Le CSJ formule des avis, des recommandations et des propositions concernant les questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel, sportif et autres. De même qu’il contribue à la promotion des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale au sein de cette catégorie de la population.
Le dit conseil participe à la conception du Plan national jeunesse, ainsi que des politiques, des stratégies, des programmes et des dispositifs publics y afférents, tout en favorisant l’esprit de citoyenneté, le volontariat et l’engagement des jeunes vis-à-vis de la société. L’organe est également chargé d’encourager la participation des jeunes et leur implication dans le développement politique, économique et social du pays, de participer à la prévention et à la lutte contre toutes les formes de discrimination, les discours haineux, le régionalisme, l’intégrisme et les fléaux sociaux au sein de la jeunesse et de contribuer au développement et à l’amélioration de la qualité de l’enseignement au profit de cette catégorie.
Le Président Tebboune avait insisté, en Conseil des ministres, sur l’impératif d’ériger le Conseil supérieur de la jeunesse en un «véritable parlement» des jeunes et une «pépinière» de formation politique, notamment au profit des universitaires afin qu’ils «participent activement à la prise des décisions cruciales pour le pays».Il a également donné des instructions pour porter à maturation les mécanismes de composition du Conseil, qui doit d’abord tenir compte de la véritable formation de jeunes capables de reprendre le flambeau dans la gestion du pays.