L’Algérie vient d’exprimer sa vive préoccupation à la suite d’attentats perpétrés dans la capitale malienne Bamako. C’est ce qu’a fait savoir le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué publié en fin de journée du vendredi 22 juillet 2022.
A cet effet, l’Algérie réaffirme la nécessité « d’une mobilisation accrue de toute la communauté internationale pour la prévention et l’élimination du terrorisme ».
« L’Algérie, qui condamne le terrorisme en tous lieux et en toutes circonstances, exprime sa vive préoccupation face aux attentats qui viennent d’avoir lieu à Bamako », a affirmé le département de Ramtane Lamamra, ajoutant que « ce développement souligne une fois de plus la nécessité d’une mobilisation accrue de toute la communauté internationale pour la prévention et l’élimination du terrorisme ».
Par le biais du même communiqué, le ministère des affaires étrangères indique que « l’Algérie tient à mettre en évidence l’importance stratégie de la mise en œuvre effective et diligente de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger dans toutes ses composantes. Selon le département ministériel , l’Algérie appelle les parties signataires à renouveler leur engagement à cet égard et à rester unies pour relever ensemble tous les défis ».
Les bases de l’armée malienne dans le centre du pays, à Ségou, Douentza, Koro, Bapho, Sévaré et Kolokani ainsi que le camp militaire de Kati, qui abrite les résidences des chefs de la junte malienne ont été la cible vendredi matin d’opérations , manifestement coordonnées et attribuées à la katiba Macina, l’une des composantes du « Groupe de soutien de l’islam et des musulmans ».
Les Forces armées maliennes qui ont fait état d’un soldat mort et de « sept assaillants neutralisés », ont qualifié ces attaques de « complexes et simultanées ».
A titre de rappel, les Forces armées maliennes (FAMa) ont annoncé, avoir neutralisé durant la période allant du 14 au 18 juillet courant 48 terroristes ainsi que deux groupes armés terroristes dans les régions de Mopti, Ségou et Douentza.