Le candidat de l’Algérie, Docteur Chérif Rahmani, vient d’être élu, jeudi 28 juillet, à l’unanimité en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), et ce, sur proposition du Président de la République, Abdelmadjdid Tebboune.
Cette nouvelle a été rapportée par l’agence officielle APS.
En marge de la tenue du 2ᵉ Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), tenu hier en visioconférence ,le candidat de l’Algérie, Chérif Rahmani, a été élu à l’unanimité en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du MAEP, précise la même source médiatique.
L’élection de Docteur Chérif Rahmani en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du MAEP assurera à l’Algérie une présence continue dans cet organe de l’Union Africaine (UA) chargé d’évaluer les réalisations des États membres du MAEP en matière de bonne gouvernance.
Ainsi, Docteur Chérif Rahmani remplacera à ce poste le Professeur Fatma Zohra Karadja dont le mandat est arrivé à terme.
Né en 1945 à Aïn Oussara dans la wilaya de Djelfa, Chérif Rahmani fait partie de la première promotion des diplômés de l’École nationale d’administration (ENA). Il est Docteur d’État en aménagement du territoire, Professeur à l’Université de Poitiers et Professeur à l’ENA. Il avait occupait plusieurs postes importants au sein du ministère de l’Intérieur, mais aussi à la Présidence de la République. En 1986 et en 1999, il a été nommé, respectivement, wali de Tébessa et d’Alger.
Par la suite, Docteur Chérif Rahmani est installé en tant que ministre. Il occupe, entre autres, les postes de ministre de l’Équipement et de l’aménagement du territoire, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement. Et ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’Investissement.
Pour rappel, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, a été créé en 2003 par le Comité des chefs d’État et de gouvernement (HSGIC) chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance.
« Le MAEP est un accord volontaire conclu entre les États africains pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable », selon le site de l’Union Africaine.