La Cour suprême algérienne a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, dans le cadre du réexamen des affaires dites Sonatrach I et II, rapporte le site d’information Ennahar online
La cour suprême a annoncé en avril dernier avoir convoqué Chakib Khalil pour l’auditionner dans le cadre du réexamen annoncé de l’affaire Sonatrach I et II, mais l’ancien ministre de l’Energie n’a pas répondu à la convocation. Suivant la procédure judiciaire, cette institution à délivrer un mandat d’arrêt contre le président directeur général de Sonatrach de 2001 à 2003, détaille la même source
L’ex-ministre de l’énergie et des Mines de 1999 à 2010 a été cité, au mois d’avril 2019, dans deux enquêtes judiciaires ouvertes par la Cour suprême sur « une infraction à la réglementation des changes et des transferts de capitaux vers et depuis l’étranger », et la « signature par Sonatrach de deux contrats en infraction de la loi avec des partenaires étrangers ».
Chakib Khelil est poursuivi pour corruption, la dilapidation de deniers publics, l’infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger.
A noter que l’actuel ministre de la justice Belkacem Zeghmati avait émis un mandat d’arrêt international contre l’ex-ministre de l’Énergie Chakib Khelil en 2013, dans le cadre de l’enquête sur la corruption liée aux affaires Sonatrach révélées en Italie et qui ont défrayé la chronique en Algérie depuis 2010.