Face à la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso après le putsch militaire visant à mettre fin aux fonctions du Chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Communauté nationale à l’Étranger a réagi pour rassurer les membres de la communauté nationale établie dans ce pays.
A travers un communiqué rendu public hier samedi 1er octobre en fin de journée, le ministère des affaires étrangères algérien a annoncé que l’Ambassade d’Algérie à Ouagadougou, suit de près la situation des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays.
« Devant les derniers développements intervenant au Burkina Faso, le Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, à travers l’Ambassade d’Algérie à Ouagadougou, suit de près la situation des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays », a précisé le département de Ramtane Lamamra.
Les ressortissants algériens n’ont enregistré aucun incident face aux derniers développements que traverse le Burkina Faso , rassure le ministère , tout en invitant les Algériens résidants ou en transit à Ouagadougou « à rester dans leurs lieux d’hébergement et à continuer à observer les consignes de sécurité et de prudence en évitant tout déplacement non indispensable ».
Le département du ministre Ramtane Lamamra a encouragé les membres de la communauté nationale établie au Burkina Faso « à maintenir un contact permanent avec l’Ambassade d’Algérie à Ouagadougou », et ce par le biais « des numéros de téléphones suivants : 0022625368181 / 0022625368182 ».
vendredi soir, le chef de la junte au burkina faso , le lieutenant -colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier dernier , a été démis de ses fonctions par des militaires , dan une déclaration lue à la télévision nationale.
Lors de leur prise de pouvoir, les putschistes ont également annoncé la fermeture des frontières terrestres et militaires et aériennes à partir de minuit, ainsi que la suspension de la constitution et la dissolution du parlement.
Rappelons que la junte dirigée par le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a pris le pouvoir au Burkina faso par un coup d’état le 24 janvier dernier.