Poursuivi dans une affaire liée à la corruption, l’ancien ministre chargé des relations avec le Parlement Tahar Khaoua, s‘est vu condamner hier mardi 29 novembre à une lourde peine de 12 ans de prison ferme par la sixième chambre criminelle de la Cour d’Alger, a rapporté l’agence officielle.
La même juridiction a décidé également la confiscation de tous les avoirs et biens immobiliers et les comptes bancaires de l’ancien ministre.
Dans la même affaire, l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani a écopé d’une peine de deux (2) ans de prison ferme, selon la même source.
Tahar Khaoua et ses co-inculpés sont poursuivis pour trafic d’influence en vue d’obtention d’indus-privilèges, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, menace de diffamation, acceptation de chèques de garantie et faux témoignages.
En août dernier, le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait condamné ,l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, à dix (10) ans de prison ferme et l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani à une peine de trois (3) ans de prison ferme.
Placé en détention provisoire en juin 2021, Tahar Khaoua a été soumis à une ISTN dès janvier 2020 suite à une enquête de la gendarmerie.
Dans une autre affaire de corruption, le juge près le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a condamné, mardi, l’ancien ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi à une peine de 12 ans de prison ferme.
La même instance judicaire a condamné également son épouse et son fils à trois ans de prison ferme, avec confiscation de tous les avoirs et les biens saisis.
Le principal accusé dans cette affaire, sa femme et son fils sont jugés pour de lourds chefs d’accusation, dont le « blanchiment d’argent » « l’enrichissement illicite », « fausse déclaration », « dissimulation de revenus issus d’actes de corruption » et « infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux de et vers l’étranger ».