Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune vient d’annoncer ce dimanche 19 février l’octroie du montant d’un milliard de dollars US à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, destiné au financement des projets de développement dans les pays africains.
Cette décision a été annoncée dans une allocution lue, en nom du président de la république , Abdelmadjid Tebboune, par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, lors du 36e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), dont les travaux se poursuivent depuis samedi à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Dans sa lettre, le président de la République a affirmé que cette démarche procède de « la conviction de l’Algérie que la sécurité et la stabilité en Afrique sont liées au développement ».
« J’ai décidé d’injecter un montant d’un milliard de dollars US au profit de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement pour le financement de projets de développement dans les pays africains notamment les projets d’intégration ou ceux à même de contribuer à accélérer le développement en Afrique », a déclaré le Président algérien.
Suite à cette décision, l’Agence algérienne « entamera les procédures d’exécution de cette initiative stratégique en coordination avec les pays africains souhaitant en bénéficier », selon Tebboune.
La création de cette agence algérienne a été annoncée en 2020 à l’occasion d’un sommet de l’UA. Elle a vu le jour officiellement le 11 février 2020, par un décret présidentiel. Elle est dotée, selon ce texte, du statut d’un « établissement public à caractère spécifique dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière » et « placée sous la tutelle de la présidence de la République algérienne ».
Selon le même document, cette agence peut disposer, dans le cadre de l’exercice de ses missions de représentations à l’étranger, établies conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
S’agissant de ses missions et attributions, elles consistent, aux termes du décret de sa création, à participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique nationale de coopération internationale en matière économique, sociale, humanitaire, culturelle, cultuelle, éducative, scientifique et technique.