Les services du ministère des Affaires étrangères et la Communauté nationale à l’étranger ont publié une déclaration concernant la suspension des visas pour les ressortissants français.
Par le biais d’un communiqué publié dimanche en fin de journée, le département de Ramtane Lamamra affirme que « l’Algérie dément formellement les rumeurs faisant état de la suspension de l’octroi de visas aux ressortissants français.
« Au cours des derniers jours, il a été relevé une campagne mensongère, émanant de certains cercles hostiles à notre pays, alléguant une prétendue ‘décision’ des autorités algériennes de suspendre la délivrance de visas touristiques au profit des ressortissants français », précise le ministère des AE.
A travers le même document, le même département ministériel a tenu à apporter un “démenti catégorique à cette campagne de désinformation et précise que les représentations diplomatiques et consulaires algériennes à l’étranger assurent de manière continue la prestation de services consulaires et continuent à délivrer, de la façon la plus normale, des visas touristiques aux ressortissants de l’ensemble des pays tiers, y compris les français, désireux se rendre en Algérie”.
Depuis le début de l’année en cours, et dans le cadre de la promotion des destinations touristiques vers l’Algérie, « des mesures additionnelles de facilitation ont été introduites, à titre exceptionnel, en vue de permettre la délivrance de visas de régularisation à l’arrivée au territoire national (aéroports internationaux, postes frontaliers terrestres et portuaires) au profit des ressortissants de pays tiers désirant se rendre, dans un cadre touristique et par le biais d’agences de voyages, dans l’une des 24 wilayas du Sud du pays », rappelle le ministère des AE.
Au terme, le communiqué souligne que les demandes de visas formulées, à titre privé, continuent d’être traitées au niveau des services consulaires algériens à l’étranger, conformément à la réglementation et aux procédures en vigueur ».
Le 9 février, l’Algérie avait décidé de rappeler « pour consultations » son ambassadeur en France, Saïd Moussi, suite à l’intervention des services consulaires français à Tunis pour permettre à l’activiste Amira Bouraoui, détentrice de la double nationalité algérienne et française, d’embarquer pour la France.