Les services du ministère des Affaires étrangères et la Communauté nationale à l’étranger ont publié jeudi soir une déclaration concernant la mort tragique du jeune Nahel, 17 ans d’origine algérienne, tué par un policier à Nanterre en France.
“Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a appris avec choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et les circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue”, informe dans un communiqué le département d’Ahmed Attaf.
Par le biais du même texte, l’Algérie a présenté “ses très sincères condoléances à la famille du défunt et l’assure que son deuil et sa peine sont largement partagés” en Algérie.
Dans le même document, le Ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’Etranger a affirmé qu’elle fait « confiance au gouvernement français à assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier nos ressortissants sur leur terre d’accueil ».
Le département assure que « le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l’adversité et de l’épreuve ».
Pour rappel,un jeune homme de 17 ans a été tué, mardi, lors d’un contrôle routier mené par deux motards de la police, à Nanterre, une banlieue située au nord-ouest de Paris.
Le policier français qui a assassiné l’adolescent en lui tirant dessus à bout portant est officiellement accusé de meurtre non prémédité, au moment même où de vastes manifestations continuent d’embraser la France pour dénoncer la violence policière, selon les autorités françaises.