Le chef d’Etat-major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah a prononcé un nouveau discours, aujourd’hui mercredi 11 septembre, dans lequel il a insisté sur la tenue des élections présidentielles avant la fin de l’année en cours,
«Remettre le pays sur la bonne voie requiert nécessairement de définir les priorités, et il n’y a pas l’ombre d’un doute que la priorité qui s’impose en ces circonstances que traverse l’Algérie, est la tenue des présidentielles dans les délais impartis», a déclaré l’homme militaire lors de sa deuxième journée de visite en 5e Région militaire à Constantine
« Nous avons parlé auparavant de la nécessité d’accélérer la tenue des présidentielles, mais aujourd’hui nous sommes absolument certains que celles-ci se dérouleront dans les délais déterminés, grâce à la bonne perception du peuple quant aux agendas de certaines parties bien connues, qui n’ont aucun lien avec l’intérêt du peuple algérien», a-t-il poursuivit
Dans le même contexte, le vice-ministre de la défense nationale a averti les opposants des élections présidentielles en les mettant devant deux choix: « soit d’accepter les résultats des urnes ou vivre en isolation du choix populaire ». Selon Gaid Salah , certaines parties qui s’opposent à la solution constitutionnelle, vivent une réelle crise et sont influencées par des partie ennemies de l’Algérie.
D’un autre part, Le chef d’état-major de l’ANP a aussi renouvelé le serment de l’armée à faire échouer ces plans de déstabilisation de l’Algérie. «Des périls auxquels l’Armée nationale populaire fait face avec fermeté, détermination et volonté inflexible et qu’elle affronte de toute sa force, soutenue par la grandeur des missions qui lui sont assignées et la noblesse de ses positions qui s’attachent en permanence à la légalité constitutionnelle et le référentiel novembriste, ainsi qu’au serment solennel qu’elle a prêté à Allah et à l’histoire, envers la patrie et le peuple»,
Pour rappel, Gaid Salah a fixé la date du 15 septembre pour convoquer le corps électoral, « nous considérons qu’il est opportun de convoquer le corps électoral le 15 du mois de septembre courant, et que les élections puissent se tenir dans les délais fixés par la loi, des délais raisonnables et acceptables qui répondent à une revendication populaire insistante », a-t-il annoncé le 02 septembre depuis In-Amenas.