Après deux semaines de guerre entre Israël et le Hamas, l’aide humanitaire a entamé ce samedi 21 octobre son acheminement vers le territoire palestinien, rapportent aujourd’hui plusieurs agences d’information et des chaines de télévision arabe et internationales.
En effet, vingt camions chargés d’aide humanitaire ont traversé ce samedi matin vers 10h15 (heure locale), le poste de frontière de Rafah, situé entre l’Égypte et la bande de Gaza,après un blocus complet de deux semaines imposé par l’entité sioniste qui mène une agression meurtrière contre l’enclave palestinienne, selon les images retransmises en direct par Al Jazeera et des télévisions égyptiennes.
L’aide humanitaire contient « des médicaments, du matériel de traumatologie pour 1 200 personnes et des kits de traumatologie portables pour stabiliser jusqu’à 235 personnes blessées », précise dan un communiqué l’Organisation mondiale de la santé.
Les camions sont également chargés de médicaments et de traitements contre les maladies chroniques pour 1 500 personnes, ainsi que de matériel sanitaire pour 300 000 personnes pendant trois mois, poursuit l’OMS, qui ajoute qu’elle coopère avec le Croissant-Rouge égyptien et le Croissant-Rouge palestinien « pour assurer l’acheminement en toute sécurité de ces fournitures essentielles et leur livraison aux hôpitaux et aux établissements de santé ».
A ce sujet , l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réclamé, « un accès humanitaire durable et ininterrompu par le poste-frontière de Rafah ».
Pa moins de 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, sont sans eau ni électricité ni carburant depuis des jours après que l’armée israélienne a imposé un « siège complet » de Gaza.
Vendredi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait appelé depuis Rafah, l’unique ouverture sur Ghaza qui ne soit pas aux mains de l’entité sioniste, au « passage rapide » de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien. Guterres a déclaré qu’il était « essentiel d’avoir du carburant » pour pouvoir distribuer l’aide aux Palestiniens de cette enclave, sous strict blocus depuis 16 ans.
Il est utile de rappeler que plus de 4100 personnes ont été tuées et 13’100 blessés dans les frappes israéliennes sur Gaza, selon un bilan diffusé jeudi par le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
Côté israélien, le bilan a grimper à plus de 1400 morts, dont 306 soldats tandis que 203 personnes avaient été capturées par le Hamas.