La réaction de l’Algérie face aux frappes américano-britanniques au Yémen soulève des interrogations légitimes quant à sa partialité et à son manque de discernement. En exprimant sa « profonde préoccupation et ses regrets », l’Algérie semble ignorer délibérément les actions provocatrices des Houthis, accusés de menacer le trafic maritime international en mer Rouge.
L’argument avancé par l’Algérie, mettant en avant une prétendue corrélation entre les attaques des Houthis et les événements à Gaza, semble être un détournement habile visant à détourner l’attention des actions agressives des Houthis au Yémen. Cela suggère une volonté de justifier l’injustifiable, en minimisant la responsabilité des Houthis dans la déstabilisation de la région.
En appelant à la cessation des interventions militaires, l’Algérie semble adopter une posture simpliste et déconnectée de la réalité complexe sur le terrain. Ignorer les menaces réelles posées par les Houthis contre le trafic maritime et la sécurité dans la région est une approche naïve qui risque de compromettre la stabilité régionale.
La Russie, en dénonçant ces frappes comme une « mesure destructrice », souligne également le mépris total du droit international par les États-Unis et le Royaume-Uni. Cependant, l’Algérie semble être aveugle à ces critiques, préférant maintenir une position qui néglige les actions déstabilisatrices des Houthis.
Le Sultanat d’Oman a également condamné le recours à l’action militaire, mais la référence à la poursuite de la guerre par Israël contre les Palestiniens peut être interprétée comme une tentative de détourner l’attention des véritables problèmes au Yémen. Cela soulève des questions sur la cohérence et l’objectivité de la position de l’Algérie.