Les hausses de prix dans le secteur des boissons, symptôme d’un problème plus profond?

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a lancé des avertissements vides lors de l’ouverture du Salon international de l’industrie de la boisson et des aliments liquides. Sa déclaration sur l’intolérance envers les augmentations soudaines des prix des boissons gazeuses sonne plus comme une rhétorique creuse que comme une réelle volonté d’action. Alors que deux marques ont déjà augmenté leurs tarifs, Zitouni n’a offert qu’une menace de poursuites judiciaires, sans réelle stratégie pour contrôler ces hausses.
Sa référence à la réglementation sur le contrôle des prix des produits subventionnés semble déconnectée de la réalité, puisqu’il admet lui-même que pratiquement tout est subventionné en Algérie. Ces contradictions et le manque de mesures concrètes donnent l’impression d’une incompétence gouvernementale. De plus, ses propos sur l’absence d’augmentation des taxes en 2024 ne font que souligner l’inefficacité des politiques en place, laissant le citoyen moyen à la merci des hausses de prix incontrôlées. C’est une démonstration flagrante de l’écart entre les paroles et les actions, laissant les consommateurs à se demander si le gouvernement est réellement engagé à préserver leur pouvoir d’achat.