Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé sa prochaine visite en Algérie dans le cadre d’une prétendue « réconciliation diplomatique » entre les deux pays. Cette démarche, loin d’être louable, semble plutôt être une tentative désespérée de redorer l’image ternie des relations bilatérales.
La suspension du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération en juin 2022 a été suivie d’un gel des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne, ce qui a clairement mis en lumière les tensions persistantes entre les deux nations. La visite de José Manuel Albares apparaît comme une manœuvre politique visant à rétablir les relations commerciales, plutôt qu’une véritable volonté de résoudre les différends sous-jacents.
De plus, la levée des restrictions sur les importations de produits espagnols par l’Algérie est présentée comme un geste de bonne volonté, mais elle semble être motivée davantage par des intérêts économiques que par un réel désir de normaliser les relations. Cette décision intervient après des mois de tensions, et elle ne semble pas être accompagnée d’efforts sérieux pour résoudre les différends politiques et diplomatiques.