Le discours du président Abdelmadjid Tebboune a suscité des réserves et des interrogations, laissant les observateurs sur leur faim quant à la substance concrète derrière ses annonces. Annoncer la création de zones franches avec cinq pays africains en 2024 semble être plus une déclaration d’intention qu’une stratégie élaborée, laissant les citoyens et les analystes dans l’expectative quant aux détails cruciaux.
L’absence de données spécifiques sur la manière dont ces zones franches seront mises en œuvre, les secteurs concernés et les bénéfices escomptés crée un flou qui alimente le doute quant à la réalité de ces plans. Les attentes auraient été mieux comblées par des informations détaillées plutôt que par des promesses vagues.
Bien que le président ait souligné l’importance de l’intégration économique en Afrique, les critiques pointent du doigt l’absence de stratégies claires pour atteindre ces objectifs. Les déclarations générales sur l’amélioration des infrastructures et le renforcement des capacités de production manquent de substance, laissant un sentiment de manque de vision détaillée.
En rappelant les projets existants, le discours semble se complaire dans les réalisations passées plutôt que de présenter une feuille de route solide pour l’avenir. Dans l’ensemble, le manque de clarté et de plans concrets dans le discours du président suscite des préoccupations quant à la réalisation effective de ces aspirations économiques.