Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a une fois de plus montré son penchant pour les cercles d’influence économique lorsqu’il a reçu, mercredi, une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), sous la conduite de M. Kamel Moula, selon un communiqué de la Présidence de la République.
Dans une séquence de flagornerie, le président a loué cette organisation, la présentant comme un pilier de l’économie nationale, bénéficiant de la confiance aveugle de Monsieur le Président et du respect international, sans jamais remettre en question son rôle ou ses activités.
Le communiqué, dans son ton exalté, ne manque pas de souligner l’engagement soi-disant citoyen du CREA, présenté comme une assemblée d’individus nationalistes et intègres, louant leur contribution à la stabilité du marché national. Cette glorification inconditionnelle des acteurs économiques et de leur rôle dans le développement est un reflet flagrant de la complaisance du pouvoir en place envers les intérêts économiques particuliers.
L’audience a également servi de tribune pour étaler des chiffres qui, bien que spectaculaires sur le papier, ne font que masquer la réalité plus sombre de l’économie algérienne. La mise en avant des projets d’investissement et des créations d’emplois cache habilement les lacunes structurelles et les défis réels auxquels le pays est confronté.
En fin de compte, derrière les chiffres impressionnants annoncés, persiste le doute quant à la véritable efficacité de ces initiatives et à leur capacité à répondre aux besoins réels de la population.