Baha Eddine Tliba dépose une demande d’asile politique au Royaume-Uni

En fuite depuis la levée de son immunité parlementaire pour affronter la justice Algérienne, l’homme d’affaires et député Baha Eddine Tliba serait en train de constituer le dossier nécessaire pour déposer une demande d’asile politique au Royaume-Uni, annonce ce mardi le quotidien francophone El Watan, citant plusieurs sources.
D’après les mêmes sources, l’ancien député du FLN de Annaba se trouve actuellement au Royaume-Uni et « étant donné qu’il ne peut dépasser un séjour de 90 jours et pour éviter le sort qui a été réservé à Khalifa, il serait actuellement en pleine opération de prospection pour déposer une demande d’asile politique », soulignant que cette action « le protégera contre un éventuel mandat d’arrêt international que la justice algérienne pourrait établir à son encontre », rapporte le journal El Watan
Ces sources affirment à El watan que Baha Eddine Tliba a quitté le pays, clandestinement, à travers la wilaya de Tébessa avant de rejoindre l’Italie par bateau puis la capitale britannique par avion, « depuis, personne ne sait dans quelle ville il s’est installé»
Les services de sécurité ont lancé une chasse à l’homme suite à la disparition de Baha Eddine Tliba. Ses différentes résidences ont toutes été perquisitionnées par les éléments de la Gendarmerie nationale. Son entourage direct a été auditionné par les services de sécurité, à la recherche d’informations pouvant mener au lieu où il se trouve. Les éléments de police et de gendarmerie ont multiplié les points de contrôle à travers la ville d’Annaba et ses alentours.
Signalant que Baha Eddine Tliba n’a pas répondu à la convocation de la justice pour comparaître devant le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) jeudi dernier, dans le cadre d’une enquête lancée par le ministère de la Justice à son encontre.
Pour rappel, Originaire de Oued Souf et résidant à Annaba, Tliba est accusé de «financement occulte» de la campagne électorale du président déchu, Abdelaziz Bouteflika et le financement occulte des listes de partis politiques, ainsi que des campagnes électorales du Front de libération nationale (FLN), lors des élections législatives et locales de 2017.