Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Ali Benflis, a rendu public , hier dimanche son programme électoral sous le slogan « Notre serment pour l’Algérie” , Lors d’une conférence organisée hier à Alger, en présence des militants et sympathisants du parti et la presse nationale.
«C’est avec un programme d’urgence nationale que je présenterai devant le peuple algérien. Ce programme d’urgence nationale, je le conçois en droite ligne des revendications justes et légitimes de la révolution démocratique et pacifique», a souligné le candidat malheureux aux présidentielles de 2004 et 2014.
Ali Benflis reconnait que sa candidature « ne plaît pas à l’ensemble des citoyens », ajoutant avec beaucoup de démagogie que « les soucis que peut lui causé sa candidature ne pèsent rien devant les problèmes de l’Algérie qui sont appelés à s’accentuer ».
L’ancien premier ministre affirme que son programme électoral est celui d’un « homme qui croit en la démocratie, un homme qui n’a pas attendu le 22 février pour résister au système », assurant qu’il a la volonté « d’aller plus loin que ce que demande la Révolution démocratique pacifique ».
Ali Benflis a tenu à assurer sur ses intentions de changement. « Mon programme se veut celui de l’urgence nationale, sous forme d’une transition globale, ayant pour but la modernisation politique, économique et sociale de la nation », a-t-il indiqué.
“Le mandat d’urgence nationale”, proposé par M. Benflis, repose sur trois avantages essentiels, à savoir: “la prise en charge effective des revendications légitimes de la révolution démocratique pacifique ainsi que leur satisfaction pleine et entière, ensuite, offrir un compromis juste et équilibré de même qu’une voie de conciliation possible, entre l’option présidentielle et l’option constituante, en les combinant en une seule et même démarche, ayant pour finalité la rupture radicale avec l’ancien régime politique,(…), enfin, celui d’assurer par des institutions, à la crédibilité, à la représentativité et à la légitimité irréprochables”.
Au volet économique, le candidat propose un nouveau système économique qui règlemente, encadre et stimule la croissance économique et sociale de l’Algérie, affirmant que ce système met tout acteur économique et social devant ses responsabilités et permet l’association de l’effort intense visant l’élargissement du champ de création des richesses à la mise en place de structures et de règles plus efficaces et efficientes pour une répartition équitable des richesses.
Dans la partie consacrée au volet social, le président du parti Talaie El Hourriyet promet d’engager des réformes dans le but de «bâtir un système de santé et de sécurité performant et de qualité», mettre sur pied des mesures à même de lutter contre le chômage, notamment celui des jeunes, et consolider l’accès «équitable» au logement. En direction de la jeunesse, il s’est engagé à assurer les conditions d’une équité sociale, améliorer l’accès aux services publics de base, perfectionner le transport et la mobilité des citoyens, démocratiser l’accès à la culture et développer l’offre de loisirs.