Un débat sur la situation politique en Algérie, suivi d’une « résolution d’urgence », se tiendra la semaine prochaine au Parlement européen à Strasbourg, a indiqué, hier jeudi, l’euro-député français Raphael Glucksmann dans un post sur « Twitter » .
Dans sa publication, l’euro-député français a dénoncé le silence du Parlement européen sur « un mouvement aussi massif, aussi exemplaire que le Hirak algérien ». « Cette révolution qui ne brise pas un carreau et pourtant pourrait changer la face du monde », a-t-il souligné
Dans le même contexte, L’euro-député a accusé des lobbies liés aux intérêts nationaux de bloquer un débat et une résolution sur la situation en Algérie, en affirmant, toutefois, que tout le monde reconnaît que ces manifestations sont vraiment admirables et la question juridique, sous-entendu les arrestations massives, est désastreuse. Il a également dénoncé les tergiversations du Parlement européen qui serait pour une résolution, « mais pas avant l’élection. C’est une règle du Parlement européen : on ne vote pas de résolution avant une élection car cela politiserait trop les débats ».
Malgré ces résistances, « il y aura bien un débat sur l’Algérie et une résolution d’urgence la semaine prochaine à Strasbourg », déclare l’euro-député. Il menace de rendre publiques toutes les déclarations et « chacun assumera sa position au grand jour ».
Pour Raphael Glucksmann, l’Algérie est un pôle de stabilité dans la région, et l’un des partenaires énergétiques des pays européens, un clin d’œil, selon l’euro-député, à ENI et Total.