La Coordination nationale des enseignants du primaire a décidé de poursuivre la grève cyclique de trois jours par semaine, entamé depuis un mois et demi, pour réclamer la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles et pédagogiques.
Les représentants de la Coordination nationale des enseignants du primaire et ceux du Ministère de l’éducation se sont réunis à l’annexe de ministère de l’Éducation à Ruisseau-Alger. Après 13 heures de concertation, les deux parties ne se sont pas entendues sur les principales revendications soulevées par les enseignants grévistes. La coordination a décidé, en effet, de reconduire sa protestation pour trois autres jours de grève à partir de demain lundi et le boycott des examens du premier trimestre dans ce qui peut s’apparenter à un début de pourrissement dans le cycle primaire de l’Education nationale.
Selon un communiqué de la coordination nationale des enseignants du cycle primaire, un rassemblement de protestation d’envergure nationale se tiendra lundi 25 novembre devant l’annexe du ministère de l’Éducation nationale à Ruisseau (Alger) pour renouveler leur demande pour la prise en charge de leurs revendications,
Dans leur plateforme de revendications, les enseignants du primaire réclament la révision du décret exécutif n° 12/240 portant le statut principal des corps communs de l’Education nationale, le reclassement, l’augmentation des salaires et la réduction du volume horaire. Dans le chapitre des doléances d’ordre pédagogique, ils exigent l’amélioration des conditions de travail et les moyens pédagogiques nécessaires comme ils demandent également l’uniformisation des fiches techniques et des approches pédagogiques pour les manuels scolaires de tous les niveaux du primaire. Ils réclament, dans le même registre, la limitation des missions des enseignants du primaire au volet pédagogique uniquement et de les dispenser des séances d’éducation sportive ou de surveillance des élèves.
Rappelons que le ministre de l’éducation nationale Abdelhakim Belaabed avait déclaré le 30 octobre dernier que les revendications des enseignants du cycle primaire étaient « prises en charge » avec le partenaire social.